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LES ONZE MILLE VERGES


nabœux à genoux près du cadavre de son maître et l’on déculotta Culculine et Alexine qui se débattirent en vain.

Leurs beaux culs blancs et agités de jolies parisiennes apparurent bientôt aux regards émerveillés des soldats. Ils se mirent à fouetter doucement et sans rage ces charmants postérieurs qui remuaient comme des lunes ivres et, quand les jolies filles essayaient de se relever, on apercevait en dessous les poils de leurs chats qui bayaient.

Les coups cinglaient l’air et, tombant à plat, mais pas trop fort, marquaient un instant les culs gras et fermes des Parisiennes, mais bientôt les marques s’effaçaient pour se reformer à l’endroit où la verge venait de nouveau frapper.

Quand elles furent convenablement excités, deux officiers japonais les emmenèrent sous une tente et là les baisèrent une dizaine de fois en hommes affamés par une très longue abstinence.

Ces officiers japonais étaient des gentilshommes de grandes familles. Ils avaient