Page:Apollinaire - Les Onze mille verges, 1911.djvu/145

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
127
LES ONZE MILLE VERGES


cuisses qui étaient grosses en haut et s’amincissaient vers le genou.

Quand elle fut nue, il monta sur elle et l’enfila en hennissant comme un étalon tandis qu’elle fermait les yeux savourant une béatitude infinie.

Le général Mounine, pendant ce temps, avait fait entrer un petit garçon chinois, tout mignon et apeuré.

Ses yeux bridés clignotaient tournés vers le couple en amour.

Le général le déshabilla et lui suça sa quéquette grosse à peine comme une jujube.

Il le tourna ensuite et fessa son petit cul maigre et jaune. Il saisit son grand sabre et le plaça près de lui.

Puis il encula le petit garçon qui devait connaître cette manière de civiliser la Mandchourie, car il agitait d’une façon expérimentée son petit corps de lope céleste.

Le général disait :

— Jouis bien, mon Haïdyn, je vais jouir aussi.

Et sa pine sortait presque entière du corps de l’enfant chinois pour y rentrer preste-