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Et je lui donnai une petite bague en toc, que j’avais achetée à un colporteur. Puis je m’agenouillai sans rien dire autre, entre ses jambes qu’elle ouvrit volontiers. Je la laissai jouer avec mon vit et mes couilles tandis que je lui chatouillais le con. Quand elle fut à point, je l’enfilai jusqu’aux couilles, soulevai ses fesses, chatouillai son trou du cul. Elle me prit au cou et nous nous plongeâmes dans un délire de volupté qui, après un court engagement, se termina par une violente décharge des deux parts.

Pendant l’action, elle avait fortement transpiré et son odeur saine de jeune campagnarde me faisait souhaiter de retirer un second coup. Je pensais à l’enfiler en levrette. Mais elle eut peur d’être enceinte. D’ailleurs, elle devait se lever car c’était le jour où Ursule pouvait dormir plus longtemps. Je l’avais complètement oubliée et Babette rit beaucoup, lorsque je dis que je voulais l’éveiller.

Tandis que Babette s’essuyait le con avec sa chemise, je passai dans l’autre chambre où Ursule dormait encore profondément.

Celle-ci était nue, mais recouverte jusqu’à la poitrine. Elle était sur le dos, les deux bras sous la tête, de façon qu’on pouvait voir les épais buissons noirs de ses aisselles. Ses jolis tétons ressortaient bien mieux à cause de la position de ses bras, des deux côtés desquels pendaient de façon charmante, les boucles de ses cheveux longs et épais. Tout était délicieux dans ce