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seur, mais on ne pouvait leur adresser d’autre reproche.

Je ne lui laissai pas de paix qu’elle ne m’eût laissé voir, bien que mal volontiers, son cul et son con dont les poils roux et frisés étaient maintenant collés par le sang. Je la poussai sur une chaise et la laissai placer mon vit entre ses tétons. Ce fut très pratique, il disparaissait entre les seins dont la chair grasse était très agréable. C’eût été mieux si la voie avait été plus humide. Je le lui dis. Elle cracha sur mon vit entre ses tétons, ensuite elle y mit mon vit et pressa fortement sur ses seins. On apercevait en haut le gland et les couilles lui pendaient sous la poitrine.

Alors je commençai à me remuer en lui disant des mots tendres et en lui tapotant le visage ou bien encore en jouant avec les frisons de sa nuque. Il s’ensuivit une puissante décharge, qu’elle regarda attentivement, car le fait était aussi nouveau pour elle que pour moi.

Après m’être satisfait, je lui fis cadeau d’un foulard de soie qu’elle prit avec une grande joie en s’excusant de son état. Elle ajouta que les filles qui travaillaient avec elle à la cuisine allaient se coucher tard, mais que le matin, elle dormait beaucoup plus que les autres qui, de très bonne heure, allaient à la vacherie. Si je montais là-haut, je trouverais mieux à me satisfaire.

Son renseignement me plut infiniment. Le lendemain je prétextai l’installation d’un