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trouver une occasion de faire ce dont j’avais une grosse envie. Mais je ne trouvai rien.

Mon lit était déjà découvert, je me déshabillai et me couchai tout nu sur le ventre, étendis un mouchoir dessous, embrassai mon oreiller et me polluai ainsi en pensant à ma tante, à ma sœur, à tous les culs et cons de ma connaissance. Ensuite, je me reposai un peu, puis je recommençai ce branlage. Au moment où je sentais venir le sperme, j’entendis une voix derrière la porte qui disait : « Monsieur Roger, dormez-vous déjà, je vous apporte de l’eau. »

Je me levai, passai ma robe de chambre et ouvris. C’était une fille de cuisine nommée Hélène. Dès qu’elle fut entrée, je verrouillai la porte. Mon désir était si grand, que mon membre s’agitait comme un pendule.

J’empoignai aussitôt la belle paysanne joliment vêtue, au cul qu’elle avait très dur, et à ses gros tétons, en lui donnant une paire de baisers savoureux.

Elle prit tout de la bonne façon, mais lorsque j’en vins au con, elle me dit en rougissant : « J’ai mes affaires. » C’était malheureux. Je bandais comme un carme et elle me regardait le vit avec complaisance. Elle le maniait aussi très gentiment. Au moins je pouvais m’amuser avec ses tétons. J’ouvris sa camisole et les deux tétons me vinrent dans les mains. Ils étaient comme la fille, entièrement couverts de taches de rous-