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CHAPITRE IX

Un jour, ma mère décida que toutes les servantes coucheraient au dernier étage du Château, sous les toits. Elles se mirent à s’installer, là-haut, pour le soir même.

Je les regardai faire.

Au moment où l’une d’elles, avec son matelas dans les bras, montait doucement les dernières marches, j’allai derrière elle et lui soulevai les cottes.

J’empoignai d’abord une paire de fesses très dures, je les pressai contre moi et enfonçai mon pouce dans son con qui était humide. Elle ne poussa aucun cri et se retourna en souriant comme flattée de ma galanterie, maintenant qu’elle me reconnaissait. C’était la brune Ursule, je l’emmenai au dernier étage où je l’embrassai.

Au premier baiser, elle sembla prendre fort bien la chose et elle me rendit le second. Alors je l’empoignai aux tétons et j’eus bientôt dans la main les dures demi-boules avec la pointe