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— Ah ! oui, il y prie toute la journée, mais retirez-vous, vous me faites mal…, ma belle-sœur pourrait venir…, elle m’attend… Assez ! Je reviendrai ce soir…, maintenant on n’est pas tranquilles…, mon mari part aujourd’hui passer deux ou trois jours à la ville. »

Sur cette promesse elle s’en alla. Le soir, après avoir bien mangé, je portai dans ma chambre du vin, du jambon et du dessert. Le Château s’endormit bientôt. Enfin, ma porte s’ouvrit. Mme Muller entra et mon cœur se mit à battre. Je l’embrassai en lui mettant la langue dans la bouche, elle me le rendit. Je me déshabillai rapidement et lui montrai mon vit en bonne condition.

« Ne vous excitez pas tant, dit-elle, sans cela, on jetterait la poudre aux moineaux. »

Elle verrouilla la porte. Je l’empoignai à la motte et la trouvai légèrement enflée, le clitoris était dur. Je la mis en chemise et la lui soulevai très haut. À son aspect on eût dit une femme maigre. Il n’en était rien. Elle était très bien en chair, les poils étaient noirs et lui montaient jusqu’au nombril.

Elle devait s’être lavée, car son con n’exhalait aucune odeur. Alors je la mis nue et m’étonnai de la fermeté de ses tétons qui n’étaient pas très gros et dont les tétins étaient entourés de légers poils bruns.

En lui soulevant les tétons, je vis qu’au-dessous elle avait aussi des poils courts, fins et