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noirs comme ses yeux. Elle semblait intelligente et digne d’un coup de queue.

Évidemment on pouvait être sûr qu’elle avait vu plus d’une bitte. Par conséquent elle pouvait aussi voir la mienne et c’est pourquoi je ne remuai pas.

Mme Muller posa le café sur la table de nuit, puis m’apercevant les armes en avant elle eut un instant d’étonnement. Mais c’était une femme résolue, sans pruderie vaine. Elle me regarda quelques instants avec attention et même avec un certain plaisir. Alors elle toussa pour me réveiller et comme je m’étirais de telle façon que mon vit devenait encore plus insolent, elle s’approcha du lit, me regarda un moment et ramena les couvertures sur moi en disant : « Votre café, monsieur Roger. »

J’ouvris les yeux, lui souhaitai le bonjour en lui faisant un compliment sur sa bonne mine, etc., puis tout à coup, je sautai du lit, l’empoignai et lui assurai qu’elle était la plus belle femme de tout le Château.

Elle se défendait mollement et, passant la main sous ses jupes, j’empoignai une motte très poilue. Puis j’enfonçai le doigt dans son con. Il était sec comme chez toutes les femmes chaudes, mais mon doigt le rendit bientôt humide. Son clitoris était très dur.

« Mais qu’est-ce qui vous prend ? Cessez donc ! Si mon mari savait cela !

M. Muller est dans la chapelle.