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La crise s’approchait chez Kate très excitée. Dans la violence de ses mouvements, mon vit était sorti deux fois de son con et en le rentrant elle me faisait très mal, bien qu’à elle cela semblât lui faire beaucoup de plaisir.

Je restai en retard sur elle, tandis qu’elle criait d’une voix extasiée : « Maintenant… maintenant… maintenant… ça me vient… Ah ! Oh ! Oh ! mon Dieu… ton vit me fait du bi-i-en. » En même temps elle déchargea et je m’en aperçus à l’augmentation de l’humidité de son con. Au dernier moment de son extase, la sensible femme de chambre me mordit à l’épaule.

En sentant sa bouillante éjaculation, je remarquai que la catastrophe approchait aussi chez moi.

Kate avait rapidement repris ses esprits.

« Roger, ta queue devient toujours plus brûlante, tu vas décharger maintenant. » Et elle se dressa brusquement, saisit de la main droite mon vit humide de son sperme et se mit à le frotter violemment, en disant : « Sans cela je pourrais devenir enceinte. »

Je m’étais levé aussi ; Kate me pressait contre elle avec son bras gauche ; je suçai ses tétons. Je dus ouvrir les jambes. Mon ventre se secouait convulsivement, complètement nu devant les deux curieuses filles. Tout à coup mon jet partit.

Berthe avait regardé attentivement l’éjaculation et contemplait avec curiosité le liquide blanc qui était tombé sur le lit.