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excitation plus forte que celles que j’avais ressenties jusque-là.

Déjà, autrefois, lorsque j’avais dix ans, ma mère, à cause d’une bêtise que j’avais faite, m’avait pris entre ses cuisses, ôté mes culottes et avait tapé dur sur mes petites fesses, de telle façon qu’après la première douleur, j’avais conservé toute la journée un sentiment de volupté.

Lorsque Kate regarda mon vit de nouveau très présentable, elle se mit à rire : « Oh ! oh ! quelle grosse manivelle il a Roger, il faut tourner la manivelle, il faut tourner la manivelle ! » Elle prit mon vit dans sa main, le serra et le décalotta. Je n’y tins plus. J’empoignai Kate aux tétons, elle fit semblant de se défendre. Je mis alors la main sous ses jupes. Elle ne portait pas de pantalon. J’empoignai son abricot. Elle voulait se retirer, mais je la tenais aux poils. Avec le bras gauche j’enlaçai son cul. Je m’agenouillai et lui enfonçai dans son con chaud, le pouce de ma main droite, en le faisant entrer et sortir.

Cela lui faisait du bien, ce n’était pas niable, elle se défendait mollement et s’approcha du lit de Berthe qui, pour ne pas avoir honte devant Kate, m’aida en l’empoignant au cou pour la coucher sur le lit.

Kate perdit la tête, tomba sur le lit. Je lui soulevai la robe et mis son con à nu. Ses poils étaient roux, mais pas aussi épais que je l’eusse