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seul. Tu dois me baigner. Quand c’est toi qui le fais ça me produit beaucoup plus de plaisir que lorsque c’est ma mère.

— Habille-toi, Roger !

— Sois gentille, ma tante, baigne-toi aussi une fois avec moi !

— Habille-toi, Roger, répéta-t-elle en allant à la fenêtre.

— Non, dis-je, je veux aussi te voir baigner.

— Roger !

— Tante, si tu ne veux pas te baigner, je dirai à papa que tu as de nouveau pris ma quéquette en bouche. »

Ma tante rougit brusquement. En effet, elle l’avait vraiment fait, mais seulement un moment. C’était un jour que je n’avais pas envie de me baigner. L’eau de la baignoire était trop froide et je m’étais sauvé dans ma chambre. Ma tante m’y avait suivi et, comme nous étions seuls, elle m’avait caressé et finalement avait pris mon petit vit en bouche où ses lèvres l’avaient serré un moment. Cela m’avait fait beaucoup de plaisir et je m’étais finalement tenu tranquille.

D’autre part, dans une circonstance semblable, ma mère avait agi de même et je connais beaucoup d’exemples de ce fait. Les femmes qui baignent les petits garçons le font souvent. Cela leur produit le même effet que lorsque nous, hommes, voyons ou touchons la petite fente d’une fillette, mais les femmes savent mieux varier leurs plaisirs.