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s’ensuivit qui nous fit transpirer par tous les pores. Elle déchargea la première en criant de volupté comme une folle. Ma décharge suivit dans une volupté presque douloureuse. C’était assez, nous nous séparâmes.

Quelques semaines se passèrent en plaisirs divers. M. Franck faisait de plus en plus la cour à ma tante. Un jour, Élise et ma tante entrèrent dans ma chambre en pleurant. Elles étaient enceintes. Mais elles n’osaient l’une devant l’autre dire que j’étais le malfaiteur. Mon parti fut vite pris.

« Élise, épouse Frédéric, et toi, tante, marie-toi avec M. Franck. Je serai votre garçon d’honneur. »

Le matin du jour suivant, ma porte s’ouvrit. Ursule entra. Elle aussi était enceinte. Je lui dis d’épouser le cousin du régisseur qui lui faisait les yeux doux et promis d’être le parrain de son enfant. Puis je la mis nue et lui léchai le con et le cul. Ensuite je me lavai avec de l’eau de Cologne et me fis lécher le cul par elle. Cela m’excita énormément. Je la baisai avec de telles secousses que ses cheveux flottaient sur le lit.

Nous eûmes bientôt les trois mariages. Tout se termina amoureusement et je couchai tour à tour avec les femmes de mon harem. Elles savaient chacune ce que je faisais avec les autres et sympathisaient.

Bientôt Ursule accoucha d’un garçon, plus tard Élise et ma tante, d’une fille ; le même jour