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nu. Elle était aussi excitée par le champagne qu’elle avait bu. Elle éteignit la bougie. Je mis mon vit dans sa belle main, puis je lui fis minette ; le plaisir était trop grand, elle s’agitait, son clitoris se gonfla. Je mis un doigt dans son con et suçai ses tétons. Puis je lui enlevai la chemise, je la pressai contre moi et, bouche à bouche, je poussai à coups redoublés ma pine dure dans sa fente virginale.

Un seul cri léger précéda la jouissance qui l’accabla aussitôt. C’était maintenant une femme enflammée et elle s’abandonna à la volupté.

Un court combat, mais dont les sensations furent infinies, nous amena tous deux aux bornes de l’extase la plus voluptueuse, et c’est avec les plus violentes secousses que je répandis dans son sein le baume vital.

Le plaisir avait été trop grand, je bandais toujours. Je la caressai puis je rallumai la bougie. Elle se cacha le visage dans les coussins ; sa pudeur était revenue, mais je tirai la couverture pour voir son corps de Vénus. Une légère trace de sang se voyait sur les poils du con, mêlée avec notre sperme. Je la nettoyai avec mon mouchoir, la retournai, lui chatouillai le dos, le cul et lui mis la langue dans le trou du cul.

Puis je me mis sur elle, la tête enfouie dans ses cheveux parfumés. Je mis mes bras autour de son corps, la soulevai un peu et replongeai ma pine dans sa fente humide. Un long combat