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jupes levées, de façon qu’on voyait ses jolis mollets.

Sous les genoux pendait la dentelle du pantalon. Entre les jambes giclait le jet. Lorsqu’il se termina, j’allais me retirer, mais elle resta encore. Elle souleva ses jupes au-dessus de ses reins, écarta son pantalon. La fente de son cul se montra avec les fesses rondes et pleines, sans une tache. Sous son effort, une mince saucisse sortit de son trou du cul, pendilla un moment puis se tortilla sur le sol. Un peu de jus suivit, puis elle pissa encore un peu.

Cette fois, je vis distinctement le jet sortir des poils qui étaient châtains et assez épais. Lorsqu’elle eut fini, elle chercha du papier mais n’en trouva pas, je parus alors et lui en donnai.

« Voici, Élise. »

Elle eut un moment l’air en colère.

« Ne te gêne pas, lui dis-je, j’ai aussi besoin ! »

Je sortis mon vit et, bien que je bandasse, je me mis à pisser. Je me souvins du valet et je pissai si haut que ma sœur dut rire. Elle s’était servie du papier. Nous entendîmes des voix. Elle eut peur, je la poussai dans la hutte que je refermai sur nous. Nous regardâmes par une fente. Un valet et une servante s’approchaient en se lutinant. Il la jeta sur le sol, se mit sur elle, sortit son vit, releva les jupes, et ils s’enfilèrent en grognant comme des bêtes.

J’avais enlacé Élise et je la pressais contre moi. Son haleine parfumée m’échauffait les