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18 janv. 1916
Mon cher poète, je reçois votre
lettre du douze. Elle se croise avec une de mes cartes.
Votre poème à vous Seule est très joli, très délicieux.
Je vous enverrai dès que j’en aurai reçu des
exemplaires de la Voce de Florence mon poème
à l’Italie qui vient de paraître
Redemandez le moi si je l’oubliais.
Je suis de retour de permission,
j’ai été à Or[illisible]
Ma main amie
Guillaume Apollinaire