Page:Apollinaire - Le Flâneur des deux rives.djvu/53

Cette page a été validée par deux contributeurs.

net. Mais nous vîmes, encore chez Sainturier, un Van Dyck : Charles Ier enfant, plusieurs portraits et miniatures d’Isabey, un Greco, des esquisses de Boucher, un merveilleux Latour, deux Hubert Robert, des Monticelli, une petite nature morte de Cézanne, etc., etc.

Le lendemain, je ne revis plus Larguier. Il était parti pour un camp d’instruction d’où il alla sur le front comme caporal brancardier. Nous fûmes près l’un de l’autre à la bataille de Champagne, mais nous ne pûmes nous joindre. Il y fut blessé et nous ne nous rencontrâmes que durant une de ses permissions, justement devant le no 1 de la rue Bourbon-le-Château, cette « sombre maison » chantée par M. Fernand Fleuret.