véritable culte érotique et patriotique par nos troupiers qui, depuis un demi-siècle, ne cessent de chanter ses exploits pour bercer la longueur des marches et la fatigue des manœuvres. »
Bizarre résultat des préoccupations pédagogiques de Mgr Dupanloup !
Mais ce prélat qui, au demeurant, était un saint homme, dut avoir une force peccante dont on ne pourrait peut-être pas citer d’autre exemple. Car il eut comme élèves au petit séminaire, Isidore Liseux et Alcide Bonneau, desquels l’activité et l’érudition s’exercèrent le plus souvent dans le domaine littéraire, que la singulière renommée de leur maître devait élargir de la façon la plus imprévue.
M. Lehec avait connu Liseux et Bonneau. J’ai recueilli ses propos parce qu’ils se rapportaient à des hommes sur lesquels il semble qu’on n’ait presque rien écrit et qui méritent de fixer un instant l’attention.
Les publications de Liseux sont de plus en plus recherchées parce qu’elles sont correctes, belles et rares. Bonneau fut le principal collaborateur de Liseux, qu’il