s’accomplit le miracle patriotique de la double vue.
Partout en France, la guerre peut amener des changements magnifiques : il faut les apercevoir dès aujourd’hui afin de pouvoir les réaliser.
C’est devant ce dessin, exposé rue de Penthièvre, dans « les salons de Couture » (c’est bien l’expression qui convient) de Mme Bougard, que Pablo Canouris, Elvire, Moïse Deléchelle, le fantaisiste sergent du Pont-Euxin, la jolie rousse Corail, écoutaient Anatole de Saintariste leur dire les réflexions qui lui venaient en contemplant ce chef-d’œuvre.
« J’en suis touché à l’extrême, disait-il, car rien ne m’émeut comme de découvrir les traces de ce qui se prépare de grand dans les âmes de mes compatriotes.
« Il faut faire place nette pour une nouvelle France à la fois jalouse de ses traditions et extrêmement audacieuse dans ce qui concerne le progrès. C’est pourquoi les ruines m’émeuvent à la façon dont elles peuvent émouvoir dans ce dessin : j’aper-