Les Lauriers Ecclésiastiques, imprimés chez le sieur Robustel, furent saisis sur un colporteur à qui les vendait Lacombe de Lafage, sorte de dévoyé, fils naturel d’un gentilhomme, et laquais de la Morlière. Incarcéré au Fort-Levêque, Lacombe ne dut d’en sortir bientôt qu’à l’intercession de son père et à la dénonciation du coupable. Cette aventure, qui fit reléguer le chevalier à Rouen, a été relatée, pour la première fois, par M. Paul d’Estrées, dans une excellente étude sur la Morlière (Revue Hebdomadaire, 21 sept. 1901).
MM. Octave Uzanne et Van Bever ont raconté la vie du célèbre auteur d’Angola, le premier en tête des Contes du chevalier de la Morlière, etc., Paris, Quantin, 1879 ; le second, dans les Contes et Facéties galantes du XVIIIe siècle, 2e série, Paris, Michaud, 1911. Enfin, Charles Monselet (Les originaux du siècle dernier, Les oubliés et les dédaignés, Paris, Michel Lévy, 1864), a consacré au chevalier de la Morlière une nouvelle romanesque, qui est peut-être un chef-d’œuvre.
La destruction de cet ouvrage a été ordonnée par un jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, le 12 mai 1865. L’arrêt visait une réimpression de Poulet-Malassis, qui ne se trouve pas à l’Enfer.
Nouvelles de Batacchi. — Replacé sous la cote Réserve y2 — 1360. — Il s’agit de la 2e série des Nouvelles, la seule qui ait jamais été mise à l’Enfer. La 1re série se trouve toujours sous la cote Réserve y2 1359, d’où elle n’a jamais bougé.
Papier de Hollande, in-8o, s. d. de xxxvii-672, p. broché, sans couv. impr.
Voir, à 703, l’édition de Londres, 1778, et sous les no 704, 705, 706 et 707, quatre exemplaires de l’édition A J’enconne (s. d.).