1 vol. in-16 de xi-214 pages et 1 f. blanc ; broché, couverture imprimée, avec Catalogue au dos, imprimé à 500 exemplaires numérotés sur hollande (no 52), avec un frontispice (non libre) de Chauvet, titre en bistre sur chine volant.
Voir, cote 345, Contes et Poésies du C. Collier, Saverne, 1791.
Le C. Collier est une allusion au Cardinal de Rohan et à la fameuse Affaire du Collier.
Si l’on en croit Quérard, l’auteur de ces contes serait un certain Jacquemart, né à Sedan en 1725, et mort en 1799, à l’hôpital de la Charité. Il s’était établi libraire à Paris. « Quoi qu’il en soit, écrit M. Ad. Van Bever, dans ses Contes et conteurs gaillards du xviiie siècle (Paris, Daragon, 1906), c’est un livre qu’on ne saurait passer sous silence et qui mérite la réputation qu’il s’est acquise près des bibliophiles. »
Réédition. 2 tomes en 1 vol. in-12 de iv-139 et 142 pages, avec deux frontispices, sur chine volant, de Chauvet.
Ce roman libertin est de la comtesse de Choiseul-Meuse. Quérard raconte qu’on a prétendu aussi que Rougemont y avait pris part. Il a été attribué ainsi que Julie, ou j’ai sauvé ma rose (voir cotes 63, 339 et 340-341) à une Mme Guyot qui n’a peut-être jamais existé.
Dans le con gît toute la joie,
Le con met tous les vits en rut ;
Le con du bonheur est la voie,
Et hors du con, point de salut.