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à partir de la page 311, et encore plus petits de la page 157 à la fin.

Note manuscrite à l’encre (écriture du xviiie siècle) sur la page de titre :


« On prétend que dans ce petit livre on a voulu représenter M. d’Artagnan, depuis maréchal de France, sous le nom de Montesquiou. La 1re  édition est de Cologne, 1689. »


779-780. — Théâtre Gaillard, Tome Premier [Second]. — Glascow, 1776.

2 tomes en 1 volume in-18 de 167 et 155 pages. Avec 9 figures libres (Le C. d’I*** en annonce 10).


Contient :

Tome I : Le Luxurieux. — Le Tempérament. — Le Bordel — L’Appareilleuse. — Le Gascon, conte. — Le mal d’aventure, conte — Chanson (Qu’on me baise…). — Le Débauché converti, conte.

Tome II : La comtesse d’Olonne. — Vasta, reine de Bordélie — Messaline. — Alphonse l’Impuissant. — Les Deux Biscuits. — Les Plaisirs du Cloître.


On compte au moins neuf réimpressions de cet ouvrage licencieux. La dernière a été faite à Bruxelles, en 1865.

Le Théâtre Gaillard a été condamné à la destruction pour outrages à la morale publique et aux bonnes mœurs, par :

1o  Arrêt de la Cour royale de Paris, du 16 novembre 1822, inséré au Moniteur du 26 mars 1825 (Affaire contre Rousseau).

2o  Arrêt de la Cour d’assises de la Seine, du 24 novembre 1834, inséré au Moniteur du 26 juin 1836, condamnant en outre Auguste-Jean, commis-libraire, à 3 mois de prison et 300 francs d’amende, pour mise en vente dudit ouvrage.

3o  Arrêt de la Cour d’assises de la Vienne, du 12 décembre 1838 inséré au Moniteur du 9 juin 1839, condamnant en outre Henri Clouzot, libraire à Niort, Jean-Antoine et Jean-Bertrand Porterie, chacun à 10 francs d’amende, pour mise en vente dudit ouvrage.

Et 4o  Par jugement du tribunal correctionnel de Lille, du 6 mai 1868, inséré au Moniteur du 19 septembre suivant, condamnant à la destruction le Théâtre Gaillard (éd. de 1865), ouvrage