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bertinage de Paris, avec la vie de plusieurs filles célèbres de ce siècle. « Paris est une de ces villes immenses, où habitent quantité de riches débauchés, qui ne sont occupés que d’acheter des plaisirs honteux, que l’indigence s’empresse de leur vendre. » Tome Premier. A Londres, chez Jean Nourse, librairie, MDCCLXXXV.

2 tomes en 1 volume in-12 de 214 et 168 p.

Correspondances de plusieurs « filles ». Pleines de renseignements sur la Lebrun, la Duverger, la Le Duc, la Brissault, les libertins, les actrices, etc.

Dans les lettres, il y a des contes en vers, des chansons et des épigrammes qui ne seraient pas indignes de figurer dans les meilleurs recueils du genre.


624. — Les Costumes théâtrales, ou Scènes Secrètes des Foyers. Petit recueil de Contes, un peu plus que gaillards, orné de couplets analogues. Dédiés aux jeunes gens des deux sexes qui se destinent aux Théâtres. Enrichis de dix gravures.

Que dire à cet essai sans plus de conséquence.
Qu’hélas ! bien fou serait, celui qui mal y pense.


A Helio-Foutropolis, de l’imprimerie de Crispinaille, à la Matricule, 1793.

1 volume in-18 de vi-108 pages. Avec 1 frontispice couvert et 4 figures libres (par Carrey). Les mêmes que celles des Bordels de Thalie (608) et des Pantins du Boulevard (774). Les autres figures manquent. Les pages 61 à 96 manquent, mais ce doit être une erreur de pagination, car le texte est complet. Costumes est évidemment une coquille pour coutumes.

Recueil de dix contes en vers et d’une chanson.

Un jugement du Trib. de Lille, du 6 mai 186S, inséré au Moniteur du 19 sept. suivant, a ordonné la destruction des Costumes théâtrales datées de 1793 (Affaire contre Duquesne).