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Le Débauché Converti et les pièces les plus libres de Robbé ne sont pas dans ce recueil.


498. — Les Quarts-d’Heures d’un joyeux solitaire, ou Contes de M***.

Castum esse decet… Poëtam
Ipsum, versiculos nihil necesse est.
Ipsum, versiculos nihil necesCatull.


A la Haye, M. DCC. LXVI.

1 volume petit in-8 de 52 pages plus 1 f. n. ch. de table. Relié avec le 499. Demi-reliure empire veau vert, plats marbrés, tranches jaspées.

Voici ce que dit, à propos de ce Recueil, M. Ad. Van Bever (Contes et Conteurs gaillards du XVIIIe, siècle, Paris, Daragon, 1906) :

« Attribué successivement à l’abbé de la Marre, poète famélique auquel on doit l’Ennui d’un quart d’heure (Paris, Rollin, 1736, in-8o), et, sur l’opinion de Viollet le Duc, à Félix Nogaret, ce recueil qui s’ouvre sur une pièce de L. Sabatier de Castres : Conte qui n’en est pas un[1], n’en demeure pas moins anonyme. C’est une débauche… qui semble refuser toute paternité poétique… Cet ouvrage fut réimprimé de nos jours à Bruxelles, pour Henry Kistemaeckers (1882, in-8o). Il contient une quinzaine de contes dont le ton libertin nargue et désarme toute pudeur. »


499. — Mes Souvenirs, ou Recueil de Poésies Fugitives de Hoffmann. « Beatus ille qui procul negotiis. Horace. » — A Paris, chez Huet, libraire, rue Vivienne, no 8 ; Charron, libraire, passage Feydeau. An 10.

1 volume petit in-8 de 140 p.

Relié avec le 498, et ne se trouvant à l’Enfer que pour cette raison.

  1. C’est l’attribution de cette pièce, réimprimée sous la signature de Sabatier de Castres dans les Etrennes du Parnasse (Paris, Fetil, 1782), et ensuite anonymement dans les Contes Théologiques, qui a permis sans doute à certains bibliographes d’affirmer que L. Sabatier de Castres est l’« auteur des Quarts d’heures d’un joyeux solitaire ».