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et encollé. Avec 24 figures libres attribuées par Cohen à Quéverdo. Par A.-R. Andrea de Nerciat.

Voir aussi 453-454.

Suppression ordonnée par mesure de police, 15 octobre 1825, et par arrêt de la Cour d’assises de la Seine, en date du 10 février 1852 (Affaire contre Chapelle).

Monrose est la suite de Félicia. La 1re , édition (1792) est intitulée Monrose ou le libertin par fatalité, suite de Félicia.

Nerciat a été souvent pillé. Dans son autobiographie intitulée : Illyrine ou l’écueil de l’inexpérience (Paris, an VII), La Morency a inséré des passages qu’elle empruntait à Monrose et sans prévenir le lecteur. On trouvera notamment, dans la lettre CXXI (Julie à Lise), un morceau pris dans la première partie de Monrose, au chapitre VI.

Monselet pense que l’Hermaphrodite Nicette de Monrose « pourrait bien avoir servi de modèle à Balzac pour son ou sa Zambinella, dans le petit roman de Sarrazine ».


453-454. — Monrose, ou Suite de Félicia, par le même Auteur. — A Paris, an Huitième.

2 tomes en 1 volume in-18, broché, couv. de papier marbré brun. Tomes I et III seulement. Avec les mêmes figures libres qu’à l’édition de 1795 (voir 451-452), 5 à chaque tome.


455-456. — Mon Noviciat, ou Les Joies de Lolotte.

Pour être heureux, ô lubriques mortels !
Faut-il, hélas, un trône et des autels !
Faut-il, hélas, un trône et(Foutromanie, Chant I).


1792.

2 volumes in-18 de vii-248 et 255 p. y compris un f. d’errata chiffré, reliure moderne, maroquin citron janséniste, large dentelle intérieure, tranches dorées, signée Hardi., s. d. (Berlin), avec deux frontispices libres. Très rare. Par Andrea de Nerciat.

Voir à 457-458, 459-460 et 461-462, trois exemplaires d’une réimpression moderne.