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ducteur d’un grand nombre d’ouvrages. Tome premier [second]. — Terry, éditeur, Palais-Royal, Galerie de Valois, 185. — 1837.

2 tomes en 1 volume in-18 de iv-179 et 158 p. Par John Mitford. Demi-reliure, chagrin violet, plats marbrés, dos orné, tranches jaspées. Titre entièrement lithographié ; ce titre manque au 2e tome.

Encore un ouvrage dont rien ne motivait le classement à l’Enfer.


402. — Thérèse Philosophe, ou Mémoires pour servir à l’Histoire de D. Dirrag, et de Mademoiselle Eradice. Première [Seconde] Partie. — A La Haye.

2 parties en 1 volume in-8 de viii-140 et 72 p. avec 15 figures libres, au lieu de 16 (la 7e manque). (A la Sphère). Reliure ancienne, basane marbrée, doubles filets, dos orné pièces, tranches jaunes.

Après le titre : Explication des 16 estampes contenues dans ce volume.


« C’est le procès du P. Girard et de sa pénitente, la belle Cadière, qui a servi de cadre à cet ouvrage, et les noms de ces deux personnages sont ici anagrammatisés en Dirrag et Eradice.

« D’après une note manuscrite de l’abbé Sepher, l’auteur serait De Montigny, commissaire des guerres, qui aurait été 8 mois à la Bastille à cause de cet ouvrage.

« D’après les notes de M. Van Thol, le fameux marquis de Sade dit que l’auteur est le marquis J.-B. de Boyer d’Argens ; mais l’opinion de l’abbé Sepher paraît plus conforme à la vérité que celle de l’auteur de « Justine ». Le marquis de Sade est plus croyable lorsqu’il avance que ce fut le comte de Caylus qui grava les estampes de cet ouvrage infâme » (Barbier).


Attribué aussi à Diderot.

Voir 403, 404, 405, 406-407, 408-409, 410.

La destruction de cet ouvrage a été ordonnée :

1o Par jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, du 6 juin 1822, condamnant Jean-François Leroux, libraire, à Paris,