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Mais, soudain, la dame du lac s’élança, et, laissant derrière elle une traînée de
sang, courut longtemps, sans se retourner. Des pétales feuillolaient, détachés
des arbres aux feuillards défleuris en l’attente de fructifier. La dame ne
s’arrêta qu’au bord de son lac. Elle descendit lentement la pente
que surbaigne l’onde silencieuse, et s’enfonçant sous les
flots danseurs, gagna son beau palais
dormant, plein de lueurs de
gemmes, au fond
du lac.