tage de mon âme j’avais créé chez lui un nouvel être. Cher amant, il m’en souvient encore, tu ne recevais la vie que pour m’en faire un nouveau sacrifice ; je n’acceptais ton offrande que pour avoir encore une fois le plaisir de partager avec toi mon existence. Moments voluptueux, jouissance précieuse, instants dérobés à la divinité, pourquoi durez-vous si peu ? craignez-vous de vous multiplier aux dépens de notre être ? vous seuls nous attachez à la vie : peut-on regretter de la perdre par un excès de bonheur !
Épuisés de fatigue et de plaisirs, nous commencions à goûter les douceurs du sommeil quand je fus réveillée par les cris d’une jeune chatte que j’avais, dont un gros matou sollicitait les faveurs. Libertine comme je l’ai toujours été, je