Mme Verne mon petit bagage, qui consistait en un déshabillé très simple, et qu’on lui payerait ce que je pouvais lui devoir.
Vous serez, sans doute, étonnée, madame, de m’entendre parler de dettes contractées chez la Verne, après y avoir demeuré deux mois, fait nombre de partis dont elle avait touché l’argent et en sortir plus nue que je n’y étais entrée : c’est le grand art de ces sortes de courtières de la vertu féminine, vraies sangsues du peuple libertin, d’endetter les créatures qui leur servent à ruiner la jeunesse ; bien plus, en jouissant du revenu de leurs charmes, elles acquièrent un droit sur leur liberté : c’est ce qui s’appelle le secret du métier et qui sera toujours une énigme pour les filles qui en sont la victime.