réveilla. Je fis un cri, M. de R… parut au pied de mon lit pour me demander ce qui avait occasionné ma frayeur. Je fus fort étonnée de le voir habillé, prêt à sortir. Il me dit qu’on l’était venu chercher pour une affaire ecclésiastique qui allait se juger dans le moment, et où il était indispensablement nécessaire qu’il se trouvât ; qu’il n’avait que le temps de me donner un baiser ; que je trouverais sa voiture pour me reconduire chez Mme Verne, où il ne tarderait pas à se rendre.
Je le vis bientôt disparaître en maudissant les affaires d’Église. Je jurais intérieurement contre tout le clergé ; mais c’était un mal nécessaire, et de plus, un malheur qu’il fallait oublier. Combien de femmes de condition, de princesses, disais-je en moi-même,