démie des dames, et sans nom d’auteur, est resté anonyme.
Il contient d’intéressants détails sur des mœurs que nous connaissons bien ; aussi ne faut-il point le lire au point de vue documentaire, mais plutôt comme une œuvre littéraire, témoignage un peu timide des grands efforts que l’on faisait à cette époque pour amener de la liberté, de l’air, de la vérité, c’est-à-dire de la lumière dans les lettres.
À ce titre, l’Histoire de Mlle Brion mérite notre attention.
Le bon ton qui règne dans cet ouvrage lui donne encore une place à part dans la littérature de mœurs au xviiie siècle, littérature si riche qu’elle nous servirait facilement à reconstituer l’histoire du temps, si même les documents originaux et les archives venaient à disparaître.