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Dans le crépuscule fané Où plusieurs amours se bousculent Ton souvenir gît enchaîné Loin de nos ombres qui reculent

Ô mains qu’enchaîne la mémoire Et brûlantes comme un bûcher Où le dernier des phénix noire Perfection vient se jucher

La chaîne s’use maille à maille Ton souvenir riant de nous S’enfuit l’entends-tu qui nous raille Et je retombe à tes genoux </poem>


<poem class="verse">