LXVIII
LE TOUTOU ET LE GUI
Un gentil toutou vit un jour un brin de gui
Tombé d’un chêne
Il allait lever la patte dessus sans gêne
Quand sa maîtresse qui
L’observe l’en empêche et d’un air alangui
Ramasse le gui
Gui jappe le toutou pour toi c’est une veine
Qu’est-ce qui donc te la valut
Vous êtes cher toutou fidèle et résolu
Et c’est pourquoi votre maîtresse
Vous aime avec tendresse
Lui répond
La plante des Druides
Pour la tendresse à vous le pompon
Mais moi je suis l’amour à grandes guides
Je suis le bonheur
La plus rare des fleurs ô toutou mon meilleur
Compagnon puisque plante je n’ai pas de fleur
Vous êtes l’idéal et je porte bonheur
Et leur
Maîtresse
Étendue avec paresse
Effeuillant indifféremment de belles fleurs
Aux mille couleurs
Aux suaves odeurs
Feint de ne pas entendre
Le toutou jaser avec le gui Leurs