Invité à l’improviste, par la Société Scientifique Argentine, à exposer quelques idées sur le Transformisme, j’aurais désiré me soustraire à une tâche aussi difficile, non-seulement parce que je manquais du temps et de la tranquillité nécessaires au développement du sujet, mais encore parce que, disposant à peine de quelques jours pour l’examen minutieux des antiquités préhistoriques américaines que j’ai eu la bonne fortune de rencontrer en cette ville, il m’était impossible de m’adonner à un autre ordre d’idées, sans un grand préjudice pour les investigations archéologiques auxquelles je me livre en ce moment.
Cependant, Messieurs, la Société Scientifique Argentine représente, à mes yeux et dans ma pensée, un groupe composé de collègues et amis dévoués aux