Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 45 )
sipé la profonde obscurité de la nuit,
et je me conduisais à tâtons dans un
labyrinthe de corridors et d’escaliers
dont je ne devinais pas la fin… Je
parvins avec peine jusqu’à la porte,
et j’avais en vain essayé presque toutes
les clefs, quand la tourrière éveillée
par le bruit que j’avais fait, cria vivement…
Éperdu, je cours de tous
côtés pour me soustraire aux regards
du geolier femelle : d’un coup de
pied j’enfonce la porte d’une cave
profonde et sinueuse… Un large soupirail
s’offrit à mes yeux, j’apperçus,
au travers, les arbres du jardin, et je
compris que je pouvais aisément
échapper en franchissant le mur. Je
montai en effet par le soupirail, non
sans les plus grandes difficultés, et je
parcourus un jardin immense dont