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ANTONIN,

OU

LE FILS DU CAPUCIN



PUISQUE tout le monde a la manie d’écrire, je livre au public ce pauvre opuscule dont je lui permets de faire tel usage que bon lui semblera. Quoique jeune encore, une longue expérience a tout à la fois échauffé ma tête et mûri mon intelligence. Il me tarde encore de connoître et d’être connu. Cependant que les oreilles chastes n’aillent pas se trouver choquées de quelques peintures innocentes nées de l’imagination et étrangères au cœur, je n’é-

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