fit commeneer l’impression du deuxième qui comprenoit les ordonnances de Philippe de Valois , et celles des quatre premières années du roi Jean, lorsque la mort Tenleva au milieu de ses •travaoï.
Si l’on compte le grand nombre d’ouvrages excellens sorlis de la plume de M- de Laurière, il a vécu longtemps ; mais il a trop peu vécu pour la perfection de ceux auxquels il travailloit encore. Si on ne pouvoit se flatter qu’il mit la dernière main à la compilation des ordonnances, il eût été du moins à soobalter qu’il Teût portée an delà de ces temps dont les lois encore obscures et peu connues avoient besoin d'un inler> prèle aussi éclairé que lui : celui qui a été rboisî pour conlinoer ce recueil (1), tàebera de marcher sur ses traces ; M. de Laurière sera pour lui un modèle qu’il aura sans cesse devant les yeui, quoique sans espérance de l’égaler : s’il ne peut le remplaeerdn côté de Térudilion, xln moins il Imitera son ardeur pour le travail ; et à son exemple il consacrera tout son tenips à ravancementd’un ouvrage si honorable à la nation, et si mile pour l’administration de la justice et le gouvernement du royaume.
Outre les additions faites par M. de Laurière à ses commentaires sur la Coutume de Paris, et sur les Inslitutes de Loysel dont on a rendu compte, il a encore laissé des notes manuscrites sur la coutume du Loudunois. Il enavoit fait une élude particulière, parce qu’il étoit originaire de ce pays. Cependant ces notes ne forment pas un ouvrage suivi et eonlinué sur tous les articles, mais dans des feuilles blanches qu’il avoit fait relier entre les pages du commentaire de Proust sur cette coutume, il a écrit des observations et des remarques qui sont quelquefois Irès-cbargées et très-étendues. On ne pourroit pas les imprimer séparément ; mais si Ton faisoit une nouvelle édition des commentaires de Proust, en les y ajoutant, on en relèverait excessivement le prix.
Pendant que M. de Laurière étoit occupé à composer des ouvrages , il en projetoit de nouveaux. Le temps ou dilTérenlcs circonstances ne lui ont pas permis de les exécuter tous. Il s’étoit engagé, à la fin de la vie de M. Loysel, à faire imprimer les notes manuscrites de cç savant avocat sur la coutume de Paris avec celles de MM. ses fils. Il n’a publié ni les unes ni (0 M. Secousse , auteur de cet Éloge.