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ÉPISTRE.
lement permis de concevoir aucune opinion de lui-meſme, qui ne fût beaucoup au deſſous de ſon merite ; il n’avoit toutefois pû s’empeſcher de conſiderer ce travail, comme un plan qui pouvoit notablement contribuer à l’avancement & à la perfect ion d’un ſi excellent deſſein.
A qui aurois-je donc, Monseigneur, plûtost dû adreſſer ce que je vous preſente, qu’à vous-meſme, des conſeils & de l’autorité de qui Sa Majeſté auroit principalement beſoin, pour la confirmer & pour la ſeconder, en l’execution d’un ſi glorieux chef-d’œuvre ?
Et ce qui feroit d’autant plus avantageuſement augurer du ſuccés de ce deſſein : c’eſt la force naturelle de voſtre eſprit, la