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EPISTRE.

n’eſtoit pas preſque poſſible de traiter de cette importante matiere avec une plus rare ſuffiſance ; de faire un plus judicieux diſcernement des Maximes de nôtre Droit François ; de les exprimer en moins de paroles, avec plus de clarté & plus de force ; ni enfin de les reduire en un ordre plus naturel, & tout enſemble plus commode.

Cela m’a quelquefois donné lieu de comparer ce petit Ouvrage au Recueil des Libertés de l’Egliſe Gallicane de Pierre Pithou. En effet, Monseigneur, ſi ce grand perſonnage s’eſt ſi admirablement ſignalé en l’aſſemblage qu’il a, non moins exac‍tement, que judicieuſement fait en un aſſez petit nombre de pages, de toutes les