Antoine Avinen est né à Lyon le 5 août 1882. Il est licencié ès-lettres.
Bien que fort éloigné d’être insensible à la beauté antique, comme le prouve le mémoire qu’il a écrit en 1904 sur le Réalisme des types étrangers dans l’art grec hellénistique[1], A. Avinen a tourné de préférence ses regards vers le Moyen Age dont les grandioses légendes et la mysticité l’ont irrésistiblement séduit. La plupart de ses poèmes ont trait à cette époque.
Dans un roman intitulé Jacques du Breuil qui doit paraître prochainement, il a tenté de faire revivre ce monde féodal que les érudits de la dernière génération ont éclairé d’une lumière nouvelle et où s’allient si étrangement la rudesse des mœurs et l’infinie délicatesse du sentiment.
Depuis plusieurs années il a collaboré à différentes revues : L’Université de Paris, La Revue Idéaliste, La Revue de Lyon et du Sud-Est, La Revue des Poètes, Les Poèmes, L’Idée, La Revue Néo-Romantique, Le Journal des Lettrés, Tout-Lyon, La Veillée d’Auvergne, La Renaissance Romantique, Le Spectateur politique et littéraire.
- ↑ Cf. Positions des mémoires présentés à la faculté des lettres de Paris pour l’obtention du diplôme d’études supérieures, Paris, 1904.
