en même temps qu’il avait appelé au gouvernement son fils d’un autre lit, Oho-tsŭno 0-zi[1] qui possédait, entre autres talents, l’art de faire des vers. Aussi ce dernier se révolta-t-il contre l’autorité de l’impératrice-mère. Celle-ci ordonna qu’il fût arrêté et exécuté. Il n’avait alors que vingt-quatre ans. Au moment de mourir, il composa, en versant des larmes, sur le bord du lac d’Iwaré, la pièce de poésie suivante (rinsiu-no si « vers de celui qui approche de sa fin »), pièce qui est mentionnée dans les Annales du Japon :
も | け | い | も |
が | ふ | け | ヽ |
く | の | に | づ |
れ | み | な | た |
な | ヽ | く | ふ |
む | て | か | い |
や | も | は | |
く | を | れ | |
の |
Momo dzŭtô, Ivare-no ike-ni, naku ka mo-wo,
Keô nomi mite ya, kumo gakure nam[2].
C’est en regardant les canards sauvages qui crient sur l’antique étang d’Iwaré que je m’éclipserai dans les nuages (je mourrai).
Ce malheureux prince passe pour avoir également composé à cette même époque une pièce de vers chinois de cinq pieds,