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INTRODUCTION.

de nous en faciliter l’intelligence. Les noms propres de personnes, de lieux, de fonctions, etc., appartenant au Nippon et écrits en signes chinois, dont il faut reconnaître la synonymie japonaise, présentent en outre des embarras parfois très-sérieux pour les étrangers et même pour les indigènes. Enfin, les nombreuses allusions de tout genre que renferment les poésies de cette espèce contribuent à en rendre l’interprétation très-pénible et parfois même presque impossible.


Il me reste à dire quelques mots du mode suivi pour la publication du texte et de la traduction de cette Anthologie. Le texte des poésies a été imprimé au moyen de la lithographie, et fournit le plus souvent des fac-similés de l’édition originale ; il a été tiré sur un papier orné de fleurs et d’ornements en couleur, d’après des dessins d’artistes indigènes.

En tête de la traduction de chaque pièce, j’ai cru utile de donner, dans l’intérêt des étudiants, la transcription du texte original d’abord en écriture typographique hira-kana, ensuite en lettres européennes, suivant les principes de l’alphabet international de transcription[1] principes qui sont d’ailleurs admis, à

  1. Cet alphabet universel de linguistique a été publié pour la première fois dans mes Archives paléographiques de l’Orient et de l’Amérique, t. I, p. 48. — Je dois prévenir que, dans ce volume, les mots transcrits suivant l’alphabet linguistique ont tous été imprimés en lettres italiques. Au contraire, lorsque ces mêmes mots sont imprimés en lettres romaines, je les ai considérés comme introduits dans la langue française ; et, à ce titre, je l’es ai écrits suivant l’orthographe la plus communément adoptée ou d’après les règles de notre prononciation.