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ANTHOLOGIE JAPONAISE.


LE TRAVERSIN






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Haru-no yo-no yŭme bakari naru ta-makura-ni,
Ka-’i naku tatam na-koso osi kere[1].


Si j’acceptais, pour me servir de traversin, le bras que vous m’offrez et qui ne doit être pour moi qu’un rêve d’une nuit de printemps,

Il se répandrait de regrettables bruits sans compensation pour mon cœur[2].

  1. Hyakŭ-nin-is-syu, pièce lxvii ; Hito-yo gatari, vol. VI, fo 47 ; Si-ka-zen-yô, p. 26.
  2. Un poëte de la Grèce moderne a dit :

    Τὸ χέρι σου τὸ πάχουλο
    Τὸ ϰονδυλογραμμένο,
    Νὰ τὄϐαινα προσϰέϕαλι !

    (Distiques amoureux du Recueil de Lelékos.)