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ANTÉE

tales des littératures. Une large place y est faite aux œuvres des écrivains d’origine belge. Ce n’est ni pédant, ni enfantin, ni sectaire — et toutes les Bibliothèques, d’ordinaire dirigées par des bonnes volontés si peu intelligentes, en pourront tirer profit.

Encore “ nos grands écrivains ” .
De M. Edmond Picard dans Le Peuple :
“ L’univers en toute son activité incessamment évoluante apparaît un travail de facteurs prodigieusement compliqué se manifestant en phénomènes dont chacun, en son fonctionnement, a ses stades de chargement s’emboîtant les uns aux autres avec une dure logique de réalité ”.
De M. Camille Lemonnier, dans Le Matin de Bruxelles :
“ Est ce que l’économie de nos coopératives, de nos syndicats, de nos institutions populaires, est ce que l’écrasante puissance des grandes commandites industrielles et commerçantes ne sont pas indicatives des formes qui s’accorderont à la prédestination pour la société d’être un vaste système de forces représentatives d’intérêts de classes et d’orientations distinctes ? ”.

L’œuvre de M. André Ruyters que nous publions est le premier chapitre de son roman intitulé La Ténébreuse.

Il s’est créé, il y a quelques mois, à Bruxelles, une Associa­tion pour l’extension et la culture de la langue française en Belgique. Sa période d’activité s’ouvrira en automne. Elle s’est