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LE MONUMENT DE VERLAINE
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Pendant la Renaissance, ce fut l’érudition qui brouilla tout. Quelques poètes voulurent adapter à la langue française les pieds et les mesures des Grecs et des Latins. Ils appelaient cela des carmes mesurés. Mais Ronsard n’usait pas de ces carmes, il les laissait à Jean-Antoine de Baïf, qui n’était pas un poète très inspiré…

Jean Moréas.