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ANTÉE

Jamais M. Dwelshauwers ne fut aussi éloquent qu’en cette occasion — Quelle belle puissance d’admiration, quelle force de persuasion il y a dans cet honnête homme, dans ce fidèle et intrépide ami des lettres.

Under the Hill, a romantic novel, parut pour la première fois dans The Savoy. En 1904 l’éditeur John Lane a réuni en un volume la nouvelle que nous avons traduite, deux poésies intitulées The three musicians et The ballad of a barber ; une traduction anglaise du Carmen CI de Catulle ; quelques notes et deux lettres de Beardsley. Cinq dessins de Beardsley illustrent l’histoire romantique, ils représentent l’Abbé Fanfreluche, la Toilette d’Hélène, les Porteurs de fruits, l’Ascension de Sainte Rose de Lima et le Troisième tableau de l’Or du Rhin. — Une traduction allemande de Under the Hill par R.-A. Schorder, tirée à 500 exemplaires numérotés a paru dans le Insel-verlag, à Leipzig, 1905.

L’éditeur Arthur Herbert vient d’acquérir tous droits sur cet ouvrage, qu’il publiera, avec les illustrations de Beardsley. Cette luxueuse édition, tirage restreint, paraîtra en décembre. C’est la première traduction française de Under the Hill qui paraît dans Antée.

Il est intéressant de reproduire les lignes écrites par M. Arthur Symons sur cet ouvrage : “ …Beardsley travaillait alors avec une pathétique ténacité à une œuvre qui jamais n’eut pu être terminée : Under the Hill, une version nouvelle, une parodie (telle que celles de Laforgue mais combien différente !) de l’histoire de Venus et du Tannhaüser. La plus grande partie de celle-ci fut écrite aux concerts du Casino de Dieppe, et dans la petite salle intime, où les visiteurs écrivent leurs lettres. Ce fragment fut publié dans les deux premiers numéros du Savoy,