Danse, feu Henri Evenepoel, James Ensor, Émile Fabry, Léon Frédéric, Frans Hens, Heymans, Hermann-Paul, Laermans, Le Sidaner, Lebasque, Georges Lebrun, Luce, Melsen, Morren, Montald, Merckaert, Maréchal, feu Constantin Meunier, feu Camille Pissaro, Rassenfosse, Signac, Steinlen, Jakob Smits, Yvonne Scrruys, Valloton, feu Isidore Verheyden, Van Rysselberghe, Van Biesbroeck, Charles Samuel, Charles Vanderstappen, Willette.
M. Jules Destrée y conférenciera, M. Émile Verhaeren y lira La multiple splendeur. Des misérables, des lâches (comment les nommer autrement ?) déguisent l’art, le déforment, l’abaissent, pour le faire admettre du peuple. Honneur à tous ceux qui s’efforcent d’élever le peuple jusqu’à la beauté.
Dans un journal à grande information, — c’est évidemment du Matin qu’il s’agit — M. Pamphile — le cordonnier ? — commente en ces termes la conférence que fit le 18 Octobre au Labeur M. Georges Dwelshauwers : “ M. Dwelshauwers est la vigie des grands hommes futurs et le plus amusant c’est que, dans le nombre, il en découvre quelquefois d’authentiques — Peut-être bien que c’est le cas pour Claudel. ” Eh bien ! alors ? Qu’avez-vous besoin, estimable cordonnier, de vous livrer à de lourdes plaisanteries cent fois rééditées et de rapporter con amore le jugement plutôt sommaire que porteraient éventuellement sur Claudel — “ un fou ! ” — ceux que vous appelez les bonnes gens.
Remercions pourtant M. Pamphile du conseil qu’il veut bien nous donner : “L'arbre n’est pas un livre à emporter en chemin de fer.” Disons plus : Eschyle, Dante, le second Faust Robert Browning et Mallarmé se lisent difficilement en tramcar, au cabaret ou dans les bureaux du Matin.