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JOURNAL DES REVUES
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en disant avec quel plaisir nous avons lu, à Antée, une revue comme Vers et Prose, depuis sa naissance. Les éloges que Vers et Prose a bien voulu nous adresser, comme d’ailleurs maintes autres revues que nous aimons et que nous remercions, ne doivent pas être un obstacle à dire le bien que nous pensons d’elle. Cette revue est celle qui montre le mieux que les lettres françaises sont encore aujourd’hui les premières de l’Europe.

Saluons aussi une nouvelle publication hebdomadaire, Le Censeur politique et littéraire, qui fait sien le programme des œuvres sociales que j’ai eu l’honneur de fonder, en préconisant l’expansion de l’influence intellectuelle et morale de la France et plus précisément l’expansion de la langue française : c’est dire que notre sympathie est entièrement acquise à ce courageux périodique qui a fait sensation parmi tous les lettrés.

Nous ne croyons pouvoir mieux exprimer notre opinion sur le premier numéro du Censeur qu’en reproduisant un passage, auquel nous souscrivons entièrement, d’un article de M. Jean de Bonnefon dans sa très amusante et trop peu connue revue mensuelle Les paroles françaises et romaines, laquelle n’a d’autre défaut que de nous parvenir