complexe, c’est aussi le point de départ d’une philosophie matérialiste basée sur l’unité profonde de notre organisme. Mais je ne veux pas dépasser les vues de M. Dumas, j’en indique seulement la portée : elles montrent la puissance d’un esprit auquel l’on reconnaît déjà cet apanage de toutes les bonnes cervelles françaises, la précision et la clarté.
L’OBOLE DES HEURES, poèmes, par Élie Marcuse, (Bruxelles, Larcier).
À condition de sauter souvent le feuillet avant d’atteindre au « Livre d’Eudémone » , on découvrira, dans le fond de l’œuvrette par quoi débute M. Élie Marcuse, des poèmes nombreux d’une rare simplicité. Ils se cachent derrière une série d’études d’après les maîtres et viennent ensuite de chansons qui ne font pas oublier les modèles du genre… Ils figurent à la fin du cahier et j’en sais deux que j’admire volontiers : « Ne dis pas qu’entre nous l’inquiétude chemine » et « Depuis deux jours je ne t’ai vue et je reviens » . Ils expriment sans effort les exigences délicates
