roses, ainsi que le disait si bien Fénelon, il ouvre les portes de l’Orient !
Durand. — Que ma voix s’accorde à la tienne, ô Dupont. Oui, épris d’un zèle charitable il convie les foules innombrables au banquet de la Beauté. Il leur consacre ses veilles et ses nobles sueurs ; et l’avenir le nommera avec ; respect le bienfaiteur des pauvres d ’esprit.
Dupont. — Il travaille pour la patrie, qui lui sera reconnaissante !
Durand. — Pourtant soumis au sort funeste des écrivains, assailli par les fantômes hideux de la misère, devant la huche vide et son épouse éplorée, il ne lui demeurait plus qu’à choisir, selon ses dignes paroles, entre le maquerellage et la mendicité...
Dupont. — Et il a choisi... ?
Durand. — ... l’Académie ! Que son courage soit célébré et dans nos cœurs et dans nos annales. Pour notre part, réjouissons-nous, ainsi que le disait si bien Voltaire, de ce bienfait des Dieux qu’est l’amitié d’un grand homme.
Durand. — Ouf !
Dupont. — Je souffle !
