ses sourcils, et s’arrangeaient en grappes autour de son cou. Ses trois demoiselles favorites, Papelarde, Blanchemains et Loreyne se tenaient derrière elle avec les parfums et la poudre dans des flacons délicats et de frêles cassolettes, et, dans des jarres de porcelaine étaient contenues les couleurs ravissantes préparées par Châteline pour ces joues et ces lèvres que le chagrin de l’isolement avait légèrement pâlies. Ses trois jeunes favoris, Claude, Clair et Sarrasine attendaient amoureusement avec le plat, l’éventail et le mouchoir. Millamant tenait un léger plateau avec des pantoufles, Minette quelques gants souples, La Popelinière, maîtresse des toilettes, était prête avec une robe jaune et blanche. La Zambinella portait les bijoux, Florisel des fleurs, Amadour une boîte avec différentes épingles, et Vadius une boîte de bonbons. Ses colombes, toujours à son service, se promenaient autour de la chambre dont les panneaux montraient des peintures galantes de Jean-Baptiste Dorat ; et quelques nains et des êtres ambigus se tenaient ça et là, montrant leur langue, se pinçant, et se conduisant fort bizarrement. De temps à autre Hélène leur accorda un petite sourire.
Comme la toilette avançait, Madame Marsuple, la manicure et fardeuse obèse, fit son entrée à
